Dans son édition du jour, L’Équipe essaie de trouver une explication aux lourdes sanctions prononcées par la commission de discipline contre l’OM, suite aux incidents survenus à Angers. L’instance a apparemment retenu que les Marseillais étaient responsables des incidents, mais aussi de la sécurité de l’enceinte angevine. Les dirigeants olympiens réfléchissent quant à eux sur la possibilité de faire appel, estimant les décisions « hors de proportion ».
Les incidents de Nice étaient d’une gravité inégalée, en Europe voire dans le monde : les faits se sont produits durant le match, la sécurité des joueurs a été bafouée, des agressions ont eu lieu… Les sanctions qui ont suivi ont été ridicules. Tellement bien que les Niçois les ont trouvées justes. Il paraît ahurissant que l’OM risque le même genre de sanction pour une rencontre à l’extérieur, avec des incidents sans commune mesure, survenus après le match et n’ayant généré aucun blessé.
L’OM aurait certainement dû faire appel après les sanctions de Nice, qui étaient anormalement sévères à son encontre et indulgentes vis-à-vis de l’OGCN. On peut assimiler ça à une farce et cela fait mal, tant on s’y attendait. Cette saison, la commission de discipline de la LFP semble prête à perdre le peu de crédibilité qui lui reste.