C’est ce soir que la commission de discipline livrera son verdict sur les débordements des rencontres telles que Lens-Lille et Angers-OM. Dans le cas du deuxième match, qui nous intéresse, des bagarres entre supporters ont eu lieu sur la pelouse après la fin de l’opposition. Elles n’ont pas eu les conséquences gravissimes constatées lors de Nice-OM et ne peuvent donc donner lieu au même niveau de sanctions.
Avec quelques semaines de recul, on peut très bien considérer que la rencontre Nice-OM a été gérée par-dessous la jambe. On peut aussi estimer que le niveau des sanctions niçoises était ridicule. Les événements qui ont suivi dans les autres stades tendent à le prouver. Si Sébastien Deneux, président de la commission de discipline, affirmait avoir étudié le « degré d’importance » des incidents survenus à l’Allianz Riviera, il n’avait apparemment pas relevé qu’ils figuraient parmi les plus graves, dans le monde, depuis le début des années 2000. Il se trouve aujourd’hui confronté à ses absurdités : il devrait être dans l’impossibilité de prononcer une sanction lourde.
Espérons surtout que la commission restera cohérente.