Di Meco : « Longoria sait que c’est sa dernière chance »

Eric Di Meco © Icon Sport

Eric Di Meco a dressé le bilan de l’OM pour 2023-2024. Le consultant pense que Pablo Longoria est toujours l’homme de la situation.

Dans La Provence, Eric Di Meco est longuement revenu sur la saison. Le consultant relativise l’échec total : « On ne peut pas dire que la saison est décevante, car les résultats ont tenu le public en haleine jusqu’au mois de mai. Les joueurs ont eu ce mérite. C’est très important. Il n’y a rien de pire que ces années où tu n’as plus rien à jouer dès le mois d’avril. Décevante, non. Mais ratée, oui », a confié l’ancien latéral gauche. Di Meco affirme en revanche s’être ennuyé : « J’avais beaucoup aimé ce que proposait Tudor, l’an passé. J’ai fait partie de ceux qui l’ont toujours défendu », a-t-il ajouté, travestissant quand même un peu la réalité.

« On a été conciliant car les résultats suivaient »

Malgré l’échec 2023-2024, Eric Di Meco pense que Pablo Longoria est toujours l’homme de la situation : « Le président l’a dit récemment, ils se sont trompés sur le mercato estival et hivernal, sur le choix du premier entraîneur, puis de ses successeurs. Il y a eu beaucoup d’erreurs. Le problème à Marseille, c’est qu’il y a tellement eu de mouvements de joueurs, d’entraîneurs, ces dernières années, que tu finis forcément par le payer. On a été conciliant car les résultats suivaient, mais quand tu gères un club de cette façon, le jour où ça dérape comme cette saison, tu rends des comptes cash », a-t-il commencé.

Le natif d’Avignon laisse néanmoins une chance à Pablo Longoria : « J’ai l’impression que le président Longoria sait que c’est sa dernière chance. Il ne peut plus se tromper. Avant, il avait du crédit. Plus maintenant. Mais je pense qu’il est toujours l’homme de la situation. Il y a un tel chantier, par sa faute, que ce doit être à lui de le gérer. C’est à lui de rétablir la situation. Si quelqu’un arrivait de l’extérieur aujourd’hui, dans ce microcosme, avec toutes les péripéties qu’on a connues cette année, la tâche serait trop compliquée. »

La situation sera d’autant plus compliquée que les dirigeants devront composer sans les revenus liés à la coupe d’Europe.

Un article lu 1266 fois