Clauss avoue qu’il ne mettait pas le pied

Samuel Gigot, Jonathan Clauss © Icon Sport

Jonathan Clauss a expliqué avoir durci son jeu, ces dernières années. Le latéral droit, qui a parfois été critiqué pour son engagement, a concédé avoir longtemps eu peur des contacts.

Dans les colonnes du Parisien, Jonathan Clauss explique comment son football a évolué, ces dernières années. Le joueur de l’OM se pense aujourd’hui plus fort dans les duels : « Dans une défense à cinq, on est plus dans la couverture, l’anticipation et le positionnement. À quatre derrière, c’est du un-contre-un. J’avais conscience de ne pas être le meilleur dans ce domaine. J’ai fait en sorte de me durcir et de montrer qu’en pleine possession de mes moyens physiques, je suis capable de répondre. Avant, je commençais parfois un match en me disant : « Aïe, il est costaud, lui, ça va être dur. » Je n’osais pas y aller, je me disais : « Il faut que je reste beau, il ne faut pas que je me blesse. » Aujourd’hui, si ça m’arrive, tant pis. S’il y a un ballon entre deux, je n’enlève plus le pied, j’y vais comme mon adversaire. Avec hargne et conviction », a-t-il confié au journal.

Ce manque d’engagement reste malgré tout encore visible. Le latéral n’a écopé que de 3 cartons jaunes en 61 matchs à l’OM (et 1 carton rouge).

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