La Ligue 1 est acculée. Malgré ses promesses lors de l’accord avec CVC, la LFP de Vincent Labrune n’est pas parvenue à collecter une offre suffisante pour les clubs français. Philippe Diallo a admis que la situation était très préoccupante : « Un montant de droits qui ne serait pas en ligne avec les estimations qui ont pu être faites par la Ligue plongerait un certain nombre de nos clubs dans de grandes difficultés. Si l’atterrissage de l‘appel d‘offres actuel n’était pas celui qu’on attend, bien évidemment que nous serions confrontés à des difficultés financières très importantes qui pourraient peut-être amener certains à envisager des dépôts de bilan. Mais nous n’en sommes pas là. »
« Les propos de Labrune n’ont peut-être pas été très bien compris »
Mais cela n’empêche pas le président de la FFF de prendre la défense de son homologue de la LFP : « Ses propos n’ont peut-être pas été très bien compris, ou peut-être pas très bien relayés. Il me semble qu’il a indiqué que ces 500 millions qui ont été relayés par la presse, sont la valorisation faite par un certain nombre de diffuseurs. Et l’un des principaux est Canal+, qui a donné cette valorisation. Mais que ce n’est pas l’objectif de la Ligue, qui a fixé d’autres objectifs plus importants. Les 500 millions qui sont évoqués là, d’autres diffuseurs, il y a déjà plusieurs mois, ont offert cette somme-là qui a été refusée à l’époque par la Ligue. L’objectif de la Ligue est plus important. Simplement, c’est la traduction aujourd’hui de diffuseurs qui estiment que le championnat est dans ce niveau de valorisation. Les droits sont d’abord faits par le marché, la concurrence fait la valeur. Il fut une époque où le football n’était même pas diffusé à la télé. »
Apparemment, la LFP a éprouvé des difficultés à évaluer son championnat, comme elle a certainement eu du mal à mesurer les répercussions de l’accord avec CVC pour l’avenir des clubs français. Pour rappel, la Ligue 1 reversera désormais 20 % (puis 13 %) de ses revenus au fonds d’investissement, à vie…