Dans La Provence, Jean-Luc Arribart a évoqué la façon de jouer de Roberto De Zerbi. Le journaliste a détaillé le football développé par Brighton ces deux dernières années : « Avec De Zerbi, on est à la limite du danger. Il va demander au gardien, à ses centraux de beaucoup participer, et même au double pivot de redescendre au niveau de sa surface. L’idée est d’aspirer l’adversaire, de l’éliminer par des petites combinaisons, avant d’attaquer l’espace. Ça demande beaucoup de sang-froid, de sûreté technique. C’est risqué, mais lorsque ça tourne bien… c’est un régal à regarder. »
« De Zerbi est adepte du contre-pressing à la perte de balle »
Arribart pense en revanche que les Phocéens vont beaucoup se dépenser : « C’est un jeu très énergivore. Il y a du mouvement partout autour du porteur, des courses en profondeur… Et c’est aussi pour ça que Brighton a été moins performant cette saison, au-delà des départs de Mac Allister et Caicedo. Avec la Ligue Europa, ils étaient cuits. Attendez-vous à voir l’OM beaucoup, beaucoup courir. Et pas forcément pour presser. De Zerbi est adepte du contre-pressing à la perte de balle. À fond pendant 5, 7 secondes. Mais le reste du temps, en phase défensive, il va proposer un bloc médian structuré. »
Il faudra également que les joueurs soient suffisamment au point techniquement : « Si l’OM n’est pas serein techniquement, ni prêt à faire les efforts sur certains matchs, ça peut vite dégénérer parce que De Zerbi va insister. Le club va devoir recruter, c’est certain. Mais, une chose est sûre, il va y avoir du spectacle chaque weekend », a-t-il ajouté.
Des préceptes de jeu qui ne sont pas sans rappeler ceux de Marcelo Bielsa et de Jorge Sampaoli.