« Un épisode m’a fait très mal et a changé ma relation au foot : ma suspension, explique celui qui a été suspendu 18 mois par l’UEFA en février 2018 pour infraction aux règles de l’antidopage. J’ai trouvé ça plus qu’injuste, je n’avais pris aucun produit dopant. C’était juste une injection de vitamines parce que j’étais malade. Ça m’a coupé dans mon élan », a expliqué le joueur formé à l’OM dans le quotidien. Et d’ajouter : « Je suis revenu à West Ham, à Londres, avec un entraîneur que je connaissais : c’était parfait. Mais je me suis blessé trois fois d’affilée. Là Vincent Kompany m’a appelé pour venir à Anderlecht. Il y avait un côté affectif, mais également l’idée d’être joueur et aussi un peu dans le staff. Comme j’aimerais entraîner, je m’étais dit que j’apprendrais avec lui. Ça ne s’est pas passé comme prévu. Puis le championnat a été arrêté à cause du Covid. Après, je n’avais plus forcément envie. Aucun challenge ne m’a botté. Et je ne me voyais pas revenir en France si ce n’était pas l’OM. »
« Le PSG, ça aurait été délicat »
Il a aussi indiqué avoir refusé le PSG en raison de son attachement pour Marseille : « L’amour du maillot est, certes, un peu galvaudé aujourd’hui, mais je suis né, j’ai été formé et j’ai joué à Marseille. Ça aurait été délicat. Mais j’ai apprécié la démarche, car c’était au tout début du projet. Leonardo m’a aussi voulu à l’Inter et à Milan. Il a toujours été franc et droit avec moi. Comme Nasser. Dans le football actuel, c’est très rare, la loyauté. Avec Leonardo, on s’est finalement retrouvés quand il est devenu entraîneur d’Antalyaspor. J’aurais aimé bosser un peu plus longtemps avec lui. »
Pour rappel, Nasri a inscrit 12 buts et donné 23 passes décisives en 166 matchs, avec l’OM, entre 2004 et 2008.