De Zerbi annonce la couleur pour le mercato

Roberto De Zerbi © Icon Sport

Roberto De Zerbi s’est exprimé sur le recrutement olympien. L’Italien souhaitait opérer des changements importants par rapport à l’année passée.

Lors d’un très long entretien donné à L’Équipe, Roberto De Zerbi a commenté le mercato de l’OM. Le coach italien avait une idée précise de ce qu’il souhaitait faire en arrivant : « Pour avoir affronté Marseille avec Brighton, je connaissais beaucoup de joueurs. J’avais vu Balerdi, Rongier qui est en train de revenir, Murillo, Kondogbia, Harit… On en a ajouté d’autres pour changer un peu la mentalité. C’était nécessaire par rapport aux caractéristiques de ceux que nous avions. Je pense que lorsqu’on reprend une équipe huitième la saison passée, qu’on a un contrat de trois ans et des idées différentes, un nouvel entraîneur est obligé d’insuffler un changement radical dans l’équipe. Après, chaque entraîneur donne sa propre idée du football, mais il ne fait rien seul. Les acteurs principaux, ce sont les joueurs. »

« Je savais avant de signer que ce serait le bordel jusqu’à la fin août »

De Zerbi confirme que des recrues devraient encore arriver : « On doit encore compléter certaines choses. Même si Wahi est arrivé mardi, Cornelius la semaine dernière, les gardiens aussi, je suis satisfait. Ce n’est pas un timing idéal mais si vous me demandez si je suis content de l’effectif, de la manière dont le club a travaillé, je vous réponds oui. Mais je savais avant de signer que ce serait le bordel jusqu’à la fin août. On n’a pas l’effectif au complet, mais on travaille sans excuse ni en demander de délais, on doit être prêts tout de suite car c’est ce que demande un club comme l’OM. »

Le technicien a enfin révélé ses critères pour le choix des recrues : « Ce qu’il a dans le sang (il se tape le bras avec l’index). Le caractère, la volonté. Wahi, par exemple, il a voulu venir à tout prix et c’est ce qu’il m’a dit tout de suite au téléphone. Greenwood, c’est le premier joueur que j’ai appelé. J’ai parlé avec son père, qui doit avoir le même âge que moi. Je l’ai averti sur l’exigence de ce club, en lui disant : « L’OM, c’est l’OM. » Il m’a répondu : « Je me souviens de l’OM historique, qui a joué des finales de Coupes d’Europe. » Au contraire, quand nous voyions qu’un joueur était incertain, pas totalement séduit à l’idée de nous rejoindre, on partait tout de suite sur une autre piste. »

La qualité d’un entraîneur n’empêche pas qu’il faut lui laisser le temps de travailler. Il devrait quoi qu’il advienne se passer des choses, ces prochains mois, à Marseille…

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