Dans son édition du jour, L’Équipe dresse un rapport accablant sur la situation des droits TV. Quatre ans après l’arrivée de Vincent Labrune à la présidence de la LFP, la situation est tout simplement catastrophique. Un accord a été trouvé avec DAZN et beIN Sports pour sauver ce qui peut l’être. Mais au montant déjà au ras des pâquerettes (501,3 millions d’euros, y compris les droits TV internationaux), il faut soustraire la taxe Buffet, la contribution CVC, les aides à la FFF et aux syndicats, et encore ce qui est dû à la Ligue 2.
Selon le quotidien, il ne reste ainsi que 178,2 millions d’euros nets à partager, dont 23,4 millions d’euros de droits TV internationaux qui sont dédiés aux dix clubs qui ont bénéficié de points au coefficient UEFA sur les trois dernières années. Les 18 clubs de L1 vont donc se répartir 154,8 millions d’euros. Le 18e percevra 5,1 millions au lieu de 14,3 millions, et le champion empochera 16,1 millions contre 42,9 millions la saison passée. Avec les droits TV internationaux, cela pourrait donc grimper à 22 millions d’euros, au mieux.
Que dire sinon que la situation est cataclysmique. Elle est le résultat d’une stratégie lunaire, que défendent encore une poignée de présidents de Ligue 1. L’OM a la chance de s’appuyer sur un actionnaire qui ne lésine pas sur les investissements. Mais l’existence de nombreux clubs pourrait être menacée ces prochains mois.
