Sur RMC, l’ancien défenseur phocéen estime que « le mauvais côté » de la ferveur du Vélodrome est l’exigence immédiate du public, qui n’a pas accepté, contre Reims (2-2), qu’Elye Wahi vendange « quatre occasions, dont trois penalties parce que pour moi, il y en a trois, ce n’est pas possible. C’est-à-dire que le ballon qui lui revient dessus et qu’il le remet du plat du pied ou du talon et que ça part au-dessus, ou le face-à-face… » D’une manière plus générale, Eric Di Meco n’a pas une foi aveugle en l’attaquant : « Je l’ai suivi l’an dernier parce que j’ai commenté Lens. Moi, j’ai un gros doute sur son niveau. C’est-à-dire que quand un joueur comme ça sur une année met beaucoup de buts et passe au niveau au-dessus, ça peut être difficile. On l’a vu à Lens, ça a été difficile. Et je pense que Lens a été très content de le vendre au prix auquel ils l’ont vendu parce que pour eux, je pense qu’ils n’y croyaient plus. » Et l’ex-Marseillais ne croit pas « une seule minute que ce que qu’il s’est passé dimanche soir au Stade Vélodrome, ce n’est que lié à sa performance de dimanche soir » car « c’est un attaquant qui vendange des occasions » depuis Lens, et les fans phocéens le savent.
Mais il y a évidemment de l’espoir pour le Tricolore : « La chance des attaquants et notamment des avant-centres, c’est que dès que tu mets trois buts, c’en est fini de la bronca. Jean-Pierre Papin, ça a été dur au début, (Pierre-Emerick) Aubameyang on en a parlé… et je peux en citer des dizaines et des dizaines. » D’autant qu’Elye Wahi a marqué un but (sur penalty) lors de la 1e journée…