DAZN et beIN Sports diffusent la Ligue 1 cette saison, après un interminable feuilleton autour des droits TV. Mais depuis cette annonce, la polémique ne retombe pas autour du prix de l’abonnement pour le « Netflix du sport », à savoir 30 euros pour 8 matchs sur 9 par journée avec engagement et 40 euros sans engagement – sans compter les 15 euros de beIN. Un choix tarifaire qui ne fonctionne pas, comme prévu, et qui fait exploser le piratage. Pour le patron de DAZN en Suisse et en France, Brice Daumin, interrogé par Le Parisien, le problème est cependant à trouver du côté des consommateurs et de la presse : « Le sujet du piratage, c’est une catastrophe. Mais pas que pour DAZN : c’est un sujet qui concerne le marché de manière générale. Le piratage, c’est du vol. Il ne faut pas l’appeler autrement. Aujourd’hui, on a une promotion du piratage qui est faite dans la presse, sur l’usage illégal d’accès au contenu, et c’est un scandale. Aujourd’hui, quand vous lisez que Telegram est ‘une alternative à DAZN’… c’est faux et archi-faux ».
« Le piratage c’est du vol »
Avant de poursuivre : « C’est le vol qui est une alternative à DAZN. Et ceux qui sont derrière ça ou l’IPTV, ce sont des organisations criminelles, mafieuses, pédocriminelles, il faut l’avoir en tête. Mais aujourd’hui, il y a une banalisation de ça. Que ce soit les ayants droit, les organisations politiques, les acteurs du marché : aucun ne s’est prononcé sur ce qu’on a vécu ces trois dernières semaines sur le piratage. Il faut des prises de position fortes, fermes, et des plans d’action qui soient clairs, établis et mis en œuvre. C’est le seul pays dans lequel DAZN arrive où on vit une telle situation. On n’a jamais vu ça ailleurs. »
Oui, le piratage est du vol et oui, le piratage a explosé en ce début de saison. Et l’une des causes de cette explosion est la politique tarifaire de DAZN, notamment, car les saisons précédentes, cette problématique existait, mais jamais dans de telles proportions. Il est toujours temps de se rapprocher des consommateurs avec une évolution à la baisse des prix, sinon la catastrophe arrive…