Vincent Labrune a convaincu les dirigeants du football français de miser sur lui. Une décision bien peu comprise en dehors du conseil d’administration. Laurent Nicollin a tenté de l’expliquer : « Si on le soutient, c’est parce qu’on a confiance en lui, dans sa capacité à renverser des montagnes et à faire de belles choses. Il y a eu des bonnes décisions, d’autres moins bonnes. Maintenant, on repart pour quatre ans, il faut se serrer les coudes pour avancer et colmater les brèches qu’il y a sur le navire », a-t-il confié à L’Equipe.
Outre le fiasco absolu des droits TV, la question de l’accord avec CVC reviendra fatalement sur la table ces prochaines décennies. VLB a accordé 13 % « à vie » des revenus du football français en échange d’1,5 milliard d’euros, un besoin immédiat déjà englouti. Une stratégie qui avait de quoi interpeller, mais qui n’a apparemment pas choqué tous les dirigeants.
