Les sifflets ? Di Meco a connu pire

Eric Di Meco © Icon Sport

Eric Di Meco ne pense pas que les sifflets du stade Orange Vélodrome soient de nature à déstabiliser un joueur. Le consultant assure avoir connu bien pire lorsqu’il jouait dans les années 90.

Au micro de RMC Sport, Eric Di Meco s’est exprimé sur les sifflets dont sont parfois victimes les joueurs au stade Orange Vélodrome. L’ancien latéral gauche rappelle qu’à son époque certains membres de l’équipe se sont fait caillasser : « Je trouve que le Stade Vélodrome est bienveillant, bon enfant. Pour Wahi, ce sont simplement des sifflets de dépit sur quelques occasions manquées. Il vaut mieux ça que ce qui s’est passé il y a quelques années avec les supporters qui attendaient le bus avant les matchs de coupe d’Europe avec Villas-Boas. Là, c’était de la pression négative. J’ai connu des caillassages de voiture. Rudi Völler s’est fait caillasser sa voiture alors qu’on perdait un match dans l’année. Là, c’est bienveillant, il ne faut pas trop en faire sur trois sifflets sur des occasions manquées ou à la fin d’un match qui n’a pas plu. C’est 65 000 personnes à tous les matchs qui sont là et qui encouragent tout le temps. Franchement, j’aimerais jouer là », a-t-il confié.

L’équipe de Roberto De Zerbi est pour l’instant parvenue à s’épargner les critiques. Cela n’empêche pas que le public du Vélodrome puisse parfois mettre ses joueurs en difficulté.

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