Longoria : « L’arbitrage de l’OM ? Je veux du respect et de la cohérence »

Giovanni Rossi et Pablo Longoria © Icon Sport

Pablo Longoria s’est exprimé sur les erreurs d’arbitrage du début de saison. Le président de l’OM maintient sa position et exige du respect pour son club.

Du point de vue de l’arbitrage, l’OM connaît un début de saison comme il en a trop connu, avec des erreurs consécutives qui ont eu un impact sur ses scénarios de match. Medhi Benatia a poussé un énorme coup de gueule après Lyon-OM (2-3), puis Aziz Mady Mogne (coordinateur sportif) s’est aussi plaint à la mi-temps d’OM-Angers (1-1).

Dans un long entretien donné à L’Equipe, Pablo Longoria a regretté la lourde sanction prononcée contre Medhi Benatia : « Je ne la comprends pas parce qu’elle ne correspond pas au barème utilisé pour d’autres dirigeants. » Le président marseillais garde la même ligne que depuis le début de la saison : « Je crois qu’il y a un haut niveau de confusion dans l’arbitrage français depuis décembre 2023, plus ou moins, quand tu as eu des bouleversements à sa tête. Une confusion énorme. Il y a eu un changement de dynamique. Les erreurs ont toujours existé, mais les choses étaient beaucoup plus claires. Maintenant, je vois beaucoup de décisions illogiques, d’incompréhensions, de choses dites publiquement mais pas faites en privé. Pour moi, l’arbitrage est incohérent, chaque week-end, pas seulement pour l’OM. »

« J’attends que l’autre partie fasse un pas vers nous »

L’Espagnol assure qu’il respecte les institutions. Mais il ne veut plus que l’OM soit traité de la sorte : « Depuis mes années à Valence, je respecte toujours l’arbitrage. Tu sais quand tu dois mettre la pression, parfois la relâcher, mais avec une relation soutenue, de la logique et du respect dans les questions et les réponses. Je ne retrouve pas cela aujourd’hui, par exemple, dans le rapport sur (Derek) Cornelius après OM-Nice (2-0, le 14 septembre). Arbitrer est l’un des métiers les plus difficiles au monde. Je ne veux pas des décisions favorables, mais du respect et de la cohérence. Comme club, je ne peux pas accepter de ne pas en avoir », a-t-il ajouté. Et de conclure sur la façon dont les instances accueillent le discours de l’OM : « J’ai fait beaucoup de pas vers l’autre partie depuis que je suis président. J’attends que l’autre partie fasse de même. Dans le dialogue. »

Le rythme des décisions litigieuses ne décroît pour l’instant pas. L’OM est néanmoins décidé à ne plus se laisser faire dans le dossier de l’arbitrage.