Le ministre des Sports va imposer une billetterie nominative

Gil Avérous, ministre des Sports © Icon Sport

Gil Avérous, ministre des Sports, a annoncé que les clubs seraient bientôt dans la nécessité de tenir une billetterie nominative. Les matchs pourraient aussi être perdus en cas de chants homophobes.

Sur BFMTV, le ministre des Sports Gil Avérous a annoncé des mesures pour lutter contre la violence dans les stades. Une billetterie nominative sera bientôt mise en place à Marseille, Lyon et Paris : « On veut éviter les sanctions collectives. Notre volonté est d’individualiser les sanctions. On va activer la billetterie nominative. Je vais signer un arrêté qui va prendre effet au 31 décembre prochain. Il va rendre obligatoire pour les matchs de l’Olympique Lyonnais, de l’Olympique de Marseille et du PSG la billetterie nominative. Chaque spectateur devra avoir une place avec son nom pour qu’on puisse repérer d’où viennent les chants, les propos et pour identifier ceux qui font l’objet d’interdictions de stade », a-t-il déclaré.

« En Angleterre, on a 3 000 supporters interdits de stade, en France environ 200… »

Et durant l’année 2025, l’obligation sera étendue à tous les clubs : « Je vais réunir l’instance nationale du supportérisme pour définir la mise en place. Elle est relativement facile à mettre en place. » Le ministre a également prévenu que davantage d’interdictions de stade allaient être prononcées : « On ne laissera rien passer. Ce sera tolérance zéro. En Angleterre, on a 3 000 supporters interdits de stade, en France c’est environ 200. On a un petit écart. Si on prend l’Allemagne c’est 1 200. Celui qui sera l’auteur de troubles, de violences ou de chants homophobes sera personnellement suivi. La justice sera la plus sévère possible. La période de prévention est terminée. »

Le ministre a également indiqué que des matchs pourraient être perdus en cas de chants homophobes. L’échelle supérieure du protocole FIFA prévoit une défaite 0-3 pour l’équipe qui reçoit. Certaines (très mauvaises) habitudes vont a priori devoir être changées…