Les Marseillais avaient rendez-vous avec le club qatari, ce dimanche soir. De nombreux consultants s’étaient enflammés, estimant que l’équipe de Roberto De Zerbi pouvait rivaliser avec celle de Luis Enrique. Mais tout ne s’est pas déroulé comme ils l’avaient annoncé. Roberto De Zerbi a opté pour la composition suivante : Rulli – Murillo, Balerdi (c), Kondogbia, Brassier – Rabiot, Højbjerg, Harit – Greenwood, Wahi, Henrique.
Les Parisiens sont entrés fort dans le match. Il n’a fallu que six minutes pour que Barcola sème le chaos sur son côté et centre fort devant le but. Le ballon a été repoussé par Rulli sur Neves, qui a marqué (0-1, 6e). Les Phocéens ont tenté de sortir, mais Letexier a sorti le rouge pour un pied ni vraiment haut ni vraiment dangereux de Harit sur Marquinhos, qui en a énormément rajouté (19e). La VAR n’a pas bronché. Une action qui a tué le match.
À vrai dire, de nombreux Marseillais craignaient un tel scénario. Depuis le début de la saison, les Phocéens ont écopé de nombreux cartons rouges, tous plus que sévères. Le PSG a doublé la mise par… Balerdi, qui s’est complètement troué sous la pression de Lee (0-2, 29e). Barcola a assommé le Vélodrome après une action de Dembélé (0-3, 40e). Avec 27 % de possession, l’OM a vécu un enfer en première période. Greenwood et Wahi ont été remplacés par Rowe et Koné. Cela n’a pas changé grand-chose. Paris est allé au bout en maîtrisant la rencontre.
Les années se suivent et se ressemblent en ce qui concerne les Classiques. L’OM n’a pas fait le poids, que ce soit tactiquement ou dans l’impact. Et l’arbitrage a encore une fois été calamiteux. Qu’est-il possible d’espérer dans ces conditions ?
Avant de trop taper sur les Olympiens, il faudra se rappeler que l’équipe de Luis Enrique compte une saison d’avance. Un gros joker a été grillé ce dimanche, mais les Phocéens ont besoin de temps pour développer leurs automatismes et mettre en place leur jeu.