Il y a les Clasicos des grands championnats européens et sud-américains, et il y a ceux de la Ligue 1. L’arbitrage français pose question dans neuf rencontres importantes sur dix. Dimanche soir, François Letexier n’a même pas laissé les débats commencer. Pierre-Emile Hojbjerg a pris un carton jaune dès son premier tacle, et Amine Harit a été expulsé sur une action anodine.
L’homme en noir a eu le courage de s’expliquer au micro de DAZN. Il ne juge pas avoir fauté : « Je vois Amine Harit arriver avec la jambe tendue en direction du torse de son adversaire. Dès le départ, j’ai le sentiment que ce geste met en danger l’intégrité physique de ce dernier. Ensuite, je prends le temps de la réflexion malgré tout. Très rapidement, Marquinhos enlève son t-shirt et je vois la trace de crampons au niveau du sternum de ce dernier. Ce sont ces deux éléments-là qui me décident à exclure monsieur Harit », a-t-il déclaré.
Sans arbitres à la hauteur, la Ligue 1 ne trouvera pas son rang dans le gotha européen. Les saisons se suivent et se ressemblent, avec de grandes paroles lors des intersaisons en vue de laisser davantage jouer. Et cela finit systématiquement en spectacle gâché par des coups de sifflet intempestifs. Oui, l’OM était en dessous durant les premières minutes. Mais le football reste un sport de contact et Amine Harit aurait pris, ailleurs, au pire un jaune. L’action aurait lancé le combat. Le match n’aurait pas été tué avant même de commencer.
Les diffuseurs, et ceux qui les ont choisis, savent que le prix de retransmission de la L1 est aussi proportionnel au plaisir donné au téléspectateur. En somme, le carton rouge d’Amine Harit explique quasiment à lui seul le montant des droits TV.
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