Duluc : « Letexier est l’exact contraire du PSG… »

François Letexier © Icon Sport

Vincent Duluc n’a pas mâché ses mots à l’égard de François Letexier, après OM-PSG (0-3). Le journaliste a vu dans sa décision une erreur contre l’esprit des grands matchs.

Dimanche soir, l’arbitre François Letexier a tué le Classique en expulsant Amine Harit à la 20e minute. Vincent Duluc n’est pas étonné : « On a espéré, un temps, que le Classique dure un peu plus de six minutes, et il s’est éteint au bout de vingt, parce que le rapport entre le caractère de l’OM et la prétention de son jeu aura été inversement proportionnel à la culture du club, et parce que M. Letexier est l’exact contraire du PSG : il est meilleur en Ligue des Champions. Ce n’est pas parce qu’il est un très bon arbitre qu’il ne se trompe jamais, et ce n’est pas parce qu’il est le numéro 1 français qu’il faut éviter de lui dire dans l’oreillette qu’il a tort », a écrit l’éditorialiste dans L’Équipe.

« Une erreur contre l’esprit des grands matchs »

Vincent Duluc aurait voulu que François Letexier admette son erreur après la rencontre : « La responsabilité de cette soirée à moitié gâchée par l’entame chloroformée de l’OM, et totalement ruinée par l’expulsion assez fantaisiste d’Amine Harit, est partagée par Jacky, dans le camion, qui a refusé de signaler à Letexier son erreur manifeste. C’était, par-dessus le marché, une erreur contre l’esprit des grands matchs du dimanche soir, comme cela l’aurait été, aussi, dans un petit match du samedi après-midi. Si un arbitre doit protéger les joueurs, c’est entendu, et sa réputation, si cela lui fait plaisir, il doit aussi protéger le jeu, au lieu de torpiller de la sorte le plus grand rendez-vous de la saison française. Qu’il n’en ait rien regretté, après tout, se repliant sur son « ressenti technique », s’estimant « dans le vrai », n’est qu’un élément supplémentaire de l’incompréhension que sa décision a suscitée », a-t-il poursuivi.

L’OM a subi quatre expulsions très sévères, voire injustifiées, ce début de saison. Il serait injuste de ne s’en prendre qu’à François Letexier : le mal est clairement plus profond.