Selon les informations recueillies par L’Équipe, JPP est attendu à la Commanderie, ce jeudi matin. L’ancien attaquant serait appelé à s’expliquer sur son malaise, alors qu’il n’aurait pas assisté aux dernières séances d’entraînement de l’équipe réserve dont il a la charge. Le quotidien explique que le climat s’est dégradé au sein du club olympien cet automne, et que l’ancien Ballon d’Or vise en particulier l’influence d’Ali Zarrak, responsable de la Pro 2. Ce dernier se mêlerait à son goût trop de ses choix sportifs et de ses compositions d’équipe.
D’après le journal, Jean-Pierre Papin a signalé le comportement d’Ali Zarrak auprès des ressources humaines olympiennes, qui ont mandaté un cabinet extérieur pour mener une enquête interne. JPP reprocherait des faits s’apparentant au harcèlement moral. Sans que l’on sache si cela a un rapport, il aurait également porté plainte pour des menaces, après qu’ « un homme à moto l’a interpellé devant chez lui, début octobre ». « Papin, casse-toi ! », aurait-il lâché, le genre de chose qu’on ne veut plus voir à l’OM. Le club se serait joint à sa plainte et aurait mis ses avocats à sa disposition.
« Papin dit : ‘Non, je veux faire mon équipe’. »
L’Équipe a obtenu le témoignage d’une source interne, qui a expliqué le fonctionnement du club en ce qui concerne la réserve de National 3 : « Papin ne communique pas avec De Zerbi ou Benatia, tout passe par d’autres canaux. Mais ce n’est pas qu’un problème relationnel, c’est un sujet de fond. Marcello Iaia, le directeur de la performance, décide des temps de jeu et de repos des jeunes, le staff fait monter les jeunes qu’il veut, Zarrak organise les amicaux pour la réserve, comme à Reims ce lundi 28 octobre. De grands débats ont lieu sur les compositions d’équipe avant chaque match, le staff de De Zerbi veut imposer ou retirer des noms, Papin dit : ‘Non, je veux faire mon équipe’. »
Le journal résume en affirmant que la direction sportive a progressivement réduit les prérogatives du centre de formation. Dans l’autre sens, cette dernière accuserait Papin d’une certaine nonchalance (entraînement avec ses chiens, port de maillot d’autres équipes…). Bref, le conflit politique durerait depuis plusieurs mois, ce qui expliquerait que Marco Otero puisse également partir. On peut quant à nous regretter que le dossier se soit envenimé au point de sortir dans la presse. Espérons qu’il soit rapidement réglé par le patron, Pablo Longoria.
