« Dimitri Payet s’est mis à lancer des projectiles dans le public. Avec ces projectiles, j’ai vu qu’il avait touché un spectateur dans la tribune. Je pense que c’est cela qui a déclenché la suite. (…) Tout le monde a vu rouge. Il y a eu un mouvement de foule. Tout le monde s’est bousculé. Certains ont enjambé les palissades et ont voulu aller sur le terrain. (…) J’ai fait partie de ce mouvement. Quand j’ai vu Payet balancer les projectiles, j’ai vu rouge, je me suis directement rendu compte que c’était une bêtise », a-t-il confié au quotidien.
« J’ai vu trois joueurs marseillais arriver devant moi… »
Ce n’était apparemment pas lui qui allait vers les joueurs, mais bien l’inverse : « Une fois sur le terrain, j’ai vu trois joueurs marseillais arriver devant moi, Payet, Gerson et Kamara. J’ai mis mon pied pour les repousser et après, je me suis échappé directement. Je ne voulais pas faire mal. Un joueur de Nice m’a écarté. Je me suis rendu compte que c’était une connerie. J’ai touché Gerson, j’en suis sûr. Il était devant Payet et je l’ai touché avec mon pied. Par contre, je ne voulais pas frapper quiconque. C’est un mauvais réflexe. Je m’en suis rendu compte aussitôt. Je suis reparti en tribune, je ne voulais pas que ça aille plus loin, mais je savais que j’avais fait une connerie », a-t-il poursuivi.
Et pour le fan, qui a apparemment reçu des menaces, de conclure : « Je me suis d’autant plus aperçu de ma connerie quand j’ai vu le soir sur la chaîne L’Équipe que j’étais en gros plan pour le tirage (du journal), le lendemain. (…) Je suis le premier écoeuré de ce que j’ai fait, c’est la plus grosse connerie de ma vie, je regrette. Je reconnais les faits d’entrée sur l’aire de jeu sans souci, par contre les violences en réunion, je les conteste : d’une j’étais seul, et de deux, je n’ai pas mis délibérément un coup de pied à un joueur de l’OM. » En d’autres termes, c’est le joueur qui est venu contre le pied. Il est à deux doigts de nous expliquer que c’était lui, la victime.
Son procès est prévu le 22 septembre, à Nice. Il est pour l’instant interdit de stade. Pas sûr que cette intervention lui soit très bénéfique.