Très performant la saison dernière, alors que collectivement Marseille était en difficulté, l’Argentin, prolongé et promu capitaine durant l’été, n’est plus que l’ombre de lui-même cette saison. Sous pression, et retombé dans ses travers – nervosité, erreurs grossières -, le défenseur central ne rassure pas, et fait amplement regretter Chancel Mbemba, par exemple.
Sur RMC, Daniel Riolo s’est dit inquiet devant la nervosité affichée par Roberto De Zerbi, comme par la direction, et appelle à plus de calme, en illustrant cela par la situation de l’international argentin (3 sélections) : « Entre le début de saison avec les arbitres, entre l’excitation qui est celle de (Pablo) Longoria en tribunes, entre (Roberto) De Zerbi qui est également un éruptif… On ne va pas y arriver. (…) Tout le monde est en train de prendre feu à l’OM et l’illustration, c’est ce pauvre (Leonardo) Balerdi. Il y a deux ans, il est moqué. Petit à petit, on s’aperçoit que c’est quand même un bon joueur. (…) Et on en fait le symbole. Est-ce qu’on s’est soucié une seule seconde de savoir s’il était capable d’incarner tout ça ? C’est tellement difficile, et encore plus à l’OM, de supporter tout ça. On lui a mis des briques dans le sac à dos. Son maillot, il ne le supporte plus. On est mi-novembre, Balerdi, je ne l’ai pas vu cette année. Roberto De Zerbi lui a dit « tu manques de couilles » ? Il le tue s’il dit ça. »
Pourvu que la trêve internationale fasse du bien au numéro 5 de l’Olympique de Marseille, pour que le club phocéen aille mieux d’un point de vue défensif dès le samedi 23 novembre, contre le RC Lens (21h).