Connu pour être très réfractaire – voire hostile – envers les entraîneurs étrangers, l’ancien sélectionneur de l’équipe de France (2004-2010), qui avait comparé Brighton à Reims à l’annonce de la signature de l’Italien à Marseille, et s’était moqué de l’OM lors de sa défaite contre Auxerre, en a remis une couche sur la Chaîne L’Équipe, concernant l’entraîneur de 45 ans : « Quand l’adversaire, comme Montpellier ou Lyon, ouvre le jeu, Marseille s’emballe. Mais quand ils rencontrent des équipes plus compactes, comme Auxerre, c’est un autre problème. Si l’adversaire ferme le jeu, (Roberto) De Zerbi ne semble pas capable d’apporter une réelle solution. Je n’ai pas vu que De Zerbi était capable de démontrer quelque chose, son jeu, il n’y a rien et ils se font prendre en contre. (…) Ils ont emballé deux matches face à Brest et Montpelier, Brest était à la rue (…). Ils ne gagnent pas sur une maitrise de jeu. Face à Lens, s’il n’y a pas faute cela fait 2-2.«
Or, il y avait faute, et plutôt deux fois qu’une, et le but lensois, dans la foulée, est aussi dû à l’incompétence de l’arbitre Eric Wattellier, qui ne l’a pas vue immédiatement. Mais manifestement, pour Raymond Domenech, les larges victoires de l’OM – Brest (5-1), Montpellier (5-0), Lens (3-1) – ont à chaque fois des circonstances atténuantes. Espérons de tout cœur que l’équipe de Roberto De Zerbi le fasse taire contre l’AS Monaco, dimanche.
