Après sa victoire face à l’ASSE (2-0), ce dimanche, l’Olympique de Marseille est redevenu le dauphin du PSG (1ᵉʳ), juste devant l’AS Monaco (3ᵉ), qui compte autant de points (29). Comme souvent quand le club phocéen se rapproche de la place de leader, le titre est évoqué dans les médias.
Sur RMC, Eric Di Meco a mis un bémol sur cette ambition, en argumentant de manière surprenante : « J’ai un avis très tranché : je suis trop, trop, trop déçu du dernier match contre le PSG (0-3, ndlr). Je pensais vraiment qu’il n’y avait pas autant d’écart sur ce match-là. La réalité du moment, c’est que l’OM est fort avec les faibles et faible avec les forts. Contre Monaco, ça s’est bien passé (victoire 2-1, ndlr), mais la réalité, c’est que tu es fort à l’extérieur et que tu fais le job contre les petites équipes, ce qui n’a pas tout le temps été le cas. Mais est-ce que ça suffit pour aller gêner le PSG ? Il y a encore deux classes d’écart. Mais peut-être qu’il n’y en aura pas à la fin de la saison. Avec la formule mise par Roberto De Zerbi, on se rend compte qu’on est beaucoup plus équilibré, on prend moins de but et offensivement, il se passe un truc. On va voir l’épreuve de Lille ce que ça va donner (samedi). Lille, équipe en forme du moment : il ne faudrait pas, encore une fois, qu’on se prenne un coup sur le nez ».
Certes, l’OM n’a pas existé contre le leader, le PSG, mais le club phocéen a battu le 3ᵉ, Monaco (2-1), le 5ᵉ, Lyon (3-2), le 6ᵉ, Nice (2-0) et le 7ᵉ, Lens (3-1), en attendant de jouer contre le 4ᵉ, samedi. Faible avec les forts, vraiment ? Par ailleurs, Marseille peut perdre contre le PSG, les deux fois, en L1, mais lui passer devant grâce à tous les autres matchs. Il ne faut pas croire exagérément en une possibilité de titre, car Paris semble quand même au-dessus, mais l’argumentaire d’Eric Di Meco sur les forces et faiblesses de l’OM semble plutôt incorrect, et trop concentré sur le PSG, que l’OM n’affrontera pas tous les week-ends.