Visiblement très remonté autour d’un débat sur l’arbitrage, dans l’émission de RMC, Rothen s’enflamme, l’ancien attaquant de l’OM, de Bordeaux et de l’AC Milan a été très critique envers le niveau de jeu de l’OM, qui aurait dû, selon lui, se faire « éclater » par le LOSC, ce week-end, tout en ne se plaignant pas de l’arbitrage :
« J’en ai marre que l’on explique que c’est de la faute de l’arbitre si Marseille est aussi catastrophique (…). En gros, on compte sur l’arbitre pour rester dans le match. C’est l’arbitre qui a laissé l’OM dans le match, les Marseillais doivent perdre 4-1, ils sont catastrophiques. Lors de Marseille – Lille, les deux (équipes) se plaignent, donc il n’y a pas d’avantage pour l’un, ou pour l’autre. Les Marseillais, qu’ils se plaignent de leur jeu, de leurs joueurs, de ce qu’ils montrent sur le terrain, parce que sincèrement, j’ai trouvé ça pitoyable ce qu’ils ont montré une nouvelle fois. (…) Si vous voulez vous plaindre de l’arbitrage qui est en votre défaveur, jouez un peu mieux au foot, montrez autre chose, montrez un peu plus de caractère, et comme ça vous ne vous plaindrez pas. (…) Les coups de sifflets sourient aux audacieux. Et quand tu es aussi faible, aussi frileux et que tu montres aussi peu de choses à domicile, je suis désolé, ils doivent se faire éclater face à Lille ».
Christophe Dugarry, qui a une vision excessivement négative sur le jeu de l’équipe de Roberto De Zerbi, semble justifier un arbitrage à la carte, suivant le niveau de jeu proposé. On pourrait rappeller au champion du monde 1998 – 3 apparitions, 1 titularisation, 1 but – qu’une équipe n’a pas besoin d’être forte pour être bien arbitrée ; en somme, que les décisions de l’homme en noir ne doivent pas se faire à la tête du client et en regard de sa puissance réelle ou supposée.
Et le consultant oublie qu’on peut se plaindre à la fois de l’arbitrage – et l’OM n’a pas été gâté depuis le début de la saison, notamment concernant les expulsions, souvent lunaires -, tout autant que du niveau de jeu. Opposer les deux semblent absurdes.