Faty explique pourquoi quitter l’OM a été un soulagement

Jacques Faty, Gael Givet © Icon Sport

Jacques Faty s’est remémoré son arrivée à Sochaux, après être passé par l’OM. Le défenseur n’a visiblement pas trop goûté à son expérience marseillaise.

Interrogé par Arena, Jacques Faty s’est souvenu de la transition entre l’OM et Sochaux, où il a été transféré lors de l’été 2007 : « T’arrives à Sochaux, tu perds la chaleur, tu perds le sud de la France, mais tu gagnes au niveau de l’environnement. Là-bas, Sochaux, c’est familial. C’est vraiment un club familial », a-t-il expliqué. Le club marseillais était différent : « À l’OM, c’est la polémique, c’est des problèmes de femmes, les soirées, les sorties… À Marseille, le star système y est grave là-bas. Marseille, c’est quelque chose. Et quand j’arrive à Sochaux, c’est différent. C’est familial, viens boire un thé… C’est beaucoup plus humble, on travaille dans la bonne humeur. J’ai passé 3 années formidables », a-t-il ajouté.

Faty a aussi expliqué pourquoi il avait été poussé dehors à Marseille : « Je pars en vacances et arrive le problème que j’ai avec Djibril Cissé, un problème qui est hors football, c’est un problème qui est lié à de l’extra-sportif. J’ai un problème avec Djibril par rapport à des vidéos compromettantes. J’ai dû m’expliquer par rapport à ça, j’ai fait de la garde à vue. Aujourd’hui, Djibril, je ne lui en veux même plus. J’ai 40 ans, je ne lui en veux pas, mais c’est ça qui a fait que j’ai quitté l’OM. Pape Diouf a dit à Djibril et à moi : « À cause de vos problèmes persos, de sextape, vous ne pouvez pas rester à l’OM. Ce n’est pas bon pour l’image du club ». Lui a été prêté et moi je voulais me faire prêter, mais quand Sochaux a appelé, le coach Francis Gillot m’a dit : « Moi j’ai un projet à long terme, je te veux dans mon projet ». Ils avaient les moyens financiers à l’époque », a-t-il poursuivi.

Jacques Faty n’a disputé que 17 matchs à l’OM, dont 13 seulement comme titulaire. L’ancien défenseur axial n’est pas parvenu à hausser son niveau pour répondre à l’exigence d’Éric Gerets.

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