En 1991, le Tricolore a rejoint l’OM depuis le PSG, en échange de Bernard Pardo, Bruno Germain et Laurent Fournier, « plus de l’argent », précise l’international à La Provence. Invité à partager son meilleur souvenir au club, Jocelyn Angloma n’a d’abord pas su choisir, avant de nommer l’évidence :
« J’ai tellement de bons souvenirs… Mais on sait très bien que le plus grand, c’est bien sûr la Champions League. La coupe des champions (Il insiste sur les mots). Je l’ai dit à maintes reprises, c’était magnifique, c’était top, mais il y a eu un point négatif parce que je me suis fracturé la jambe sur ce match-là (OM-Milan le 26 mai 1993). Mais ça reste LE moment, avec les jours qui ont suivi, c’était magnifique de voir les Marseillais, tous ces gens heureux. J’ai été bien pendant mes trois ans à l’OM, j’étais bien avec les gens. Il n’y avait pas toujours un attroupement, mais les gens te reconnaissaient dans la rue. C’était magnifique. »
Angloma désigne le meilleur et le plus drôle
Alors que son pire souvenir est d’avoir « dû partir » de Marseille à cause de l’affaire VA-OM, en 1994, l’international a ensuite révélé qu’Abedi Pelé avait été le joueur le plus « impressionnant » croisé dans le club phocéen, car le père d’André et Jordan Ayew avait de très nombreuses qualités : « Il pouvait nous faire gagner un match, faire face à beaucoup de choses comme la difficulté, la concurrence ».
Pour ce qui est du plus drôle, « il y en avait plusieurs mais, quand même, Basile (Boli) reste Basile ». Quant au plus méchant, pas de surprise : « J’ai joué avec Carlos Mozer… C’est tellement évident (rires). Je courais quand même assez vite. À l’entraînement, il m’avait fait comprendre très vite avec le geste que si je passais, il me coupait en deux. Du genre : je passe mais son pied passe au-dessus de ma tête. Il m’a dit : ‘Voilà ce qui va t’arriver si tu continues…‘ Il me l’a fait comprendre, mais il se retenait… C’est devenu un super pote. »
Le latéral a disputé 106 matchs sous le maillot phocéen, pour 4 buts, entre 1991 et 1994.