Ce mardi après-midi, le CNE de la FFF, désormais présidé par Frédéric Thiriez, a publié un communiqué pour revenir sur la prise de parole de Pablo Longoria dimanche dernier après le match entre l’OM et le RCSA.
Le dirigeant marseillais a le droit à un sermon de la part de l’instance qui rappelle que l’arbitre est un humain pouvant parfois se tromper et que le discréditer en l’accusant de faire preuve de partialité dans ses prises de décisions est contraire à l’esprit du football.
Le communiqué du Conseil National d’Éthique de la FFF
Le Conseil National d’Éthique (CNE) et de Déontologie du football, après avoir pris connaissance des déclarations du président Pablo Longoria à l’issue du match Olympique de Marseille-RC Strasbourg (1-1) du dimanche 19 janvier 2025 (photo), comptant pour le championnat de France de Ligue 1, tient à mettre en garde tous les acteurs du football, au premier rang desquels les dirigeants, contre tout propos public de nature à discréditer la fonction arbitrale.
Plusieurs incidents de cette nature sont à déplorer dans la période récente. L’arbitre est un être humain, sujet comme nous tous aux erreurs, même si les progrès techniques réalisés depuis plusieurs années en réduisent la portée. Il demeure que l’erreur fait partie du jeu. Pour cette raison, il est permis de discuter d’une décision arbitrale, voire de la critiquer, tout en respectant le devoir de réserve prescrit par la Charte de l’éthique. Ce qui est interdit en revanche, et la règle est la même pour les décisions de justice, c’est de jeter le discrédit sur l’arbitrage.
Accuser le corps arbitral dans son ensemble de partialité systématique au détriment d’un club, et ce, dans le but inavoué de souder ses supporters autour de lui ou pire, d’intimider les arbitres dans l’espoir d’obtenir un arbitrage plus « clément » dans l’avenir, est une faute grave contre l’éthique et une atteinte inadmissible à l’image du football.
Le Conseil National d’Éthique et de Déontologie sera particulièrement vigilant sur ce point.