« L’OM a besoin d’un très bon entraîneur, déterminé, passionné, amoureux de l’institution et de la gagne. Tout ça, il l’a. Mais l’OM a aussi besoin d’un entraîneur qui montre de la maîtrise, capable d’être aussi chaud que raisonné et réfléchi. Et capable d’adapter son attitude afin de répondre au mieux dans les différentes situations. Là, ce n’est pas le cas. J’ai peur que Sampaoli fasse exploser une rencontre. Son attitude est très dangereuse. Je vais citer le match amical contre Villarreal où il s’embrouille avec Emery. Ensuite, il a été retenu par son intendant parce qu’il voulait frapper un stadier et les supporters à Montpellier. Il a aspergé d’eau le quatrième arbitre à Bordeaux », a estimé l’ancien gardien de but au micro de RMC.
« Ce n’est pas lui qui est en cause, mais… »
Et de conclure sur les incidents de Nice : « Et là, je ne me prononcerai pas sur les faits à Nice parce que ce n’est pas jugé. Mais son attitude n’était pas irréprochable, bien au contraire. Je pense qu’il est très dangereux pour l’OM. Quand vous êtes un éducateur, vous devez montrer l’exemple et faire preuve d’une maîtrise totale. L’entraîneur doit être un catalyseur d’émotions. Lui, il ne l’est pas. Il est dangereux pour l’OM, pour son groupe qu’il peut faire imploser et pour le foot français. On a vu les débordements. Ce n’est pas lui qui est en cause, mais il y a toute une atmosphère qui va se mettre contre l’OM. Et lui, il attise tout ça. Donc attention. »
Lionel Charbonnier se trompe-t-il de combat ? Ce qui est inadmissible, c’est que des personnes insistent plus sur l’attitude d’un acteur que sur les événements survenus à l’Allianz Riviera. Seule la Licra a par exemple dénoncé les saluts nazis, et rares ont été les médias qui ont parlé du t-shirt du front national britannique que portait l’un des supporters niçois qui discutaient avec Jean-Pierre Rivère. Ce qui est intolérable, c’est la montée de violence et d’extrémisme, dans les tribunes du football français. Elle n’est pas visible dans les autres stades d’Europe.