Selon L’Équipe, la sanction prononcée par l’UEFA a profondément agacé les groupes de supporters. Au point qu’ils ne seraient pas solidaires des fauteurs de trouble et demanderaient plus de contrôles à l’entrée du Stade Vélodrome. Un responsable d’association a même qualifié l’enceinte de « gruyère, où ça rentre de tous les côtés ». Les leaders auraient d’ailleurs fait remonter à plusieurs reprises les problèmes à la responsable sécurité et regretteraient qu’ils n’aient pas été entendus.
Le quotidien indique également que la construction d’une cage en plexiglas pour les visiteurs est en projet. Les dirigeants auraient attendu une enveloppe de la ville pour le mettre à exécution, et elle ne serait arrivée qu’après la rencontre face à Francfort. Selon nos informations, certains salariés de l’OM pensent que le projet aurait dû être prioritaire, l’été dernier, et déplorent que les dirigeants ne l’aient pas lancé malgré l’absence de financement par la mairie.
Les groupes de supporters ont en tout cas validé l’idée que le club se montre ferme avec les auteurs des débordements. Dix-sept fans olympiens ont vu leur abonnement être suspendu pour deux ans, après les incidents contre Francfort. L’OM souhaiterait par ailleurs que les autorités se positionnent sur le « FC Parvis », qui ne serait pas non plus apprécié par les groupes. « Le FC Parvis » qualifie les fans qui se réunissent devant l’entrée principale boulevard Michelet et qui finissent par lancer de gros pétards et des feux d’artifice, semant la confusion. Et ils défient parfois aussi les CRS.
La ferveur est bien de retour, depuis la saison passée, au Stade Orange Vélodrome. Mais de nombreux efforts restent à faire concernant les débordements qui nuisent fortement à l’OM.