Valentin Rongier s’est exprimé sur les progrès réalisés par l’OM depuis le changement de système opéré par Roberto De Zerbi. Le milieu de terrain n’y voit pas de lien. Le joueur pense que le travail sur l’animation a davantage pesé.
Lors d’un entretien donné à La Provence, Valentin Rongier a commenté le changement de système opéré durant l’automne. Le milieu de terrain a donné des indices sur la façon de travailler de Roberto De Zerbi : « C’est un tout. Le changement de système… pas forcément. Le coach insiste beaucoup là-dessus : en vérité, on est des pions, comme dans une partie d’échecs. Mais ce qui fait la partie, c’est l’animation que l’on insuffle. Il n’y a pas de match si les pions ne bougent pas. Si le coach nous met à quatre ou à trois derrière, quand on a le ballon, l’animation dépend quand même des mouvements, de savoir à quel moment ton partenaire va venir réclamer le ballon, puis trouver le troisième homme. Tout cela, on peut le faire avec n’importe quel système. Peut-être que ça nous a donné plus de confiance défensivement, avec une assise plus solide, et deux milieux juste devant. Sinon, dans l’animation et le jeu, je ne pense pas que nos progrès viennent du système », a confié le joueur.
« Ce ne sont pas des peintres en face »
Rongier ne pense pas non plus que les joueurs phocéens arrivent épuisés au match le week-end : « Le coach nous charge de manière intelligente. On travaille bien, on n’aborde jamais un match en ressentant de la fatigue. On a toujours de l’énergie pour démarrer les rencontres. Oui, on a un petit coup de moins bien. Mais le foot, ce n’est pas linéaire, ce n’est pas évident d’être toujours au plus haut niveau, d’enchaîner les matchs parfaits. Notre équipe a besoin d’être en osmose collectivement. Et si un ou deux joueurs sont un peu moins concentrés ou connectés au jeu, pas moins bons, ça se ressent directement. Nos adversaires nous voient jouer aussi. Ce ne sont pas des peintres en face, mais de bons joueurs, de bons entraîneurs, de bonnes équipes qui trouvent des stratégies et des tactiques pour nous mettre en difficulté. C’est là qu’on doit être forts pour contrer ce phénomène. »
L’OM reste deuxième du classement de Ligue 1 avec 37 points obtenus en 19 journées. Les Marseillais joueront déjà gros face à Lyon, dimanche.