Éric Borghini considère que l’arbitre a bien fait de suivre la consigne de la préfecture et de la LFP, concernant la rencontre : « J’approuve sa décision sans réserve. Benoît Bastien a eu un comportement exemplaire, tant au niveau de l’application du règlement et des protocoles que de la gestion des incidents, avec courage et détermination. C’est la voix du préfet qui a compté, pas celle de la Ligue. J’ai parlé avec Pascal Garibian (directeur technique de l’arbitrage). Il est choqué comme moi par cette blessure faite au football. Et nous sommes en phase sur la qualité de la prestation de Benoît Bastien dimanche soir », a-t-il expliqué à L’Équipe.
« C’est la voix du préfet qui a compté »
Il considère en effet qu’il n’avait pas d’autre choix : « J’approuve sans réserve l’ensemble de ces décisions, y compris celle de reprendre le match. Il a bien fait de respecter l’instruction, la consigne – je n’ose pas dire l’ordre – que lui a donnée le préfet. Je pense qu’il se serait mis à la faute en cas de décision contraire. Il ne pouvait pas faire autrement. Le préfet ce n’est pas « Pinot simple flic ». Quand il dit que pour des raisons d’ordre public, il faut reprendre le match, quel que soit l’avis que l’arbitre a exprimé loyalement et en toute transparence, sans se cacher derrière son petit doigt, il fallait reprendre. (…) C’est la voix du préfet qui a compté, pas celle de la Ligue (la LFP s’est rangée à la décision du représentant de l’État), précise encore M. Borghini. J’ai parlé avec Pascal Garibian (directeur technique de l’arbitrage). Il est choqué comme moi par cette blessure faite au football. Et nous sommes en phase sur la qualité de la prestation de Benoît Bastien dimanche soir. »
L’ordre prononcé par le préfet Bernard Gonzalez, sans considération pour l’OM et ses joueurs, est absolument incompréhensible. Espérons que lumière sera faite sur cette décision sans précédent.