« On est très clairement choqués par ce qu’il s’est passé. C’est pour nous quelque chose d’inadmissible que les supporters puissent rentrer comme cela sur le terrain. Il y avait déjà eu pas mal de choses au début avec beaucoup de jets de bouteilles. Ensuite on s’est retrouvés, déjà à Montpellier avec Val (Rongier) qui a été grièvement touché, aujourd’hui j’ai été souvent visé depuis le début du match. Ensuite c’est arrivé sur Dim (Payet) », a-t-il déclaré sur le site officiel de l’OM.
« Pas mal de nos joueurs ont été visés ou touchés »
Il considère que les Olympiens n’étaient plus en sécurité : « Après les supporters qui rentrent c’est complètement inadmissible. C’est ce que j’ai dit au délégué. Tout simplement, pour nous les joueurs, notre sécurité n’était plus assurée. On s’est retrouvés en danger. Pas mal de nos joueurs ont été visés ou touchés. Quand on voit qu’il y a entre 500 et 1 000 supporters qui se permettent comme cela de rentrer sur le terrain afin de venir nous agresser, c’est quelque chose que l’on ne peut pas tolérer. Pour toutes ces raisons-là, on ne peut pas retourner sur le terrain, car on ne se sent pas en sécurité. »
Mandanda a aussi confirmé que les arbitres ne voulaient pas reprendre la rencontre : « Les arbitres étaient d’accord avec nous pour pouvoir interrompre le match, tout simplement. Ils estimaient que la sécurité n’y était pas. Le délégué a répondu que par rapport à la discussion avec le préfet et le service de police ils estimaient que c’était possible. Mais comme je leur ai dit, ils n’ont pas vécu ce que nous avons vécu sur le terrain. Le préfet n’était pas non plus là pour voir ce qu’il se passait. Pour nous, notre sécurité c’était le plus important. Sur cet aspect-là, on ne se sentait pas en sécurité. »
Il s’agissait du 597e match de Steve Mandanda, avec l’OM. Il devrait s’en souvenir.