Jean-Pierre Rivère et la LFP ont choqué, dimanche, en faisant reprendre la rencontre. RMC a tenté d’obtenir quelques explications. Selon ses informations, une réunion de crise s’est tenue, après les incidents, en présence du préfet, de la sous-préfète, du patron de la DNLH (lutte contre le Hooliganisme), du délégué du match, de son observateur, de l’arbitre et des deux présidents. L’argument pour la reprise du match était « celui du maintien de l’ordre public dans les tribunes ». Le préfet aurait jugé « plus dangereux d’annoncer un arrêt du match que sa reprise, notamment dans la gestion du départ du stade de supporters frustrés et énervés ». L’arbitre Benoit Bastien était lui plus favorable à l’arrêt définitif, en particulier en raison des sanctions qui auraient pu toucher Alvaro Gonzalez et Dimitri Payet, lesquelles auraient rendu le match inéquitable.
La suite est liée à la réunion de la commission de discipline prévue mercredi. Cette dernière va tenter de mesurer la responsabilité de l’OC Nice, concernant le comportement de ses supporters. Elle va aussi évaluer les responsabilités individuelles des acteurs du jeu, avec de possibles sanctions à la clé. Elle décidera enfin du résultat du match, alors que le 1-0 n’est pas entériné. Les incidents de Bastia-Lyon avaient abouti sur la victoire du club de Jean-Michel Aulas, mais elle peut aussi bien décider de reporter la rencontre ou de maintenir le score (ce qui serait proprement scandaleux).
Il faudra donc patienter jusqu’à mercredi soir pour connaître la suite. Espérons que Jean-Pierre Rivère, dont le comportement a été très douteux, sera concerné par les évaluations.
