Waldemar Kita a pris la parole sur les tensions qui opposent l’OM à l’arbitrage, en ce début d’année. Le président du FC Nantes s’attend à un match compliqué au stade Orange Vélodrome, le week-end prochain.
Face aux médias, Waldemar Kita a évoqué la colère de Pablo Longoria manifestée contre l’arbitrage, samedi. Le président du FCN s’interroge sur le match qui se profile à Marseille contre son équipe : « Je suis surpris que quelqu’un qui a des responsabilités comme Pablo Longoria utilise de tels termes. L’image du foot français est entachée, a-t-il déclaré aux journalistes. Soit il a des preuves de corruption et il doit les sortir, soit cette attaque n’est pas justifiée, et ça pose un autre problème, celui de créer un doute. Je ne sais pas dans quel état d’esprit seront les arbitres pour notre match à Marseille dimanche prochain. La pression sera très forte sur les arbitres… Ce qui m’inquiète le plus, c’est que le milieu du foot est touché. Longoria donne l’image que nos arbitres sont achetés. »
« Il va falloir faire une réunion avec les arbitres cette semaine »
Kita demande une sanction lourde : « Il parle même d’aller dans une Super League. Mais de quel droit parle-t-il comme ça ? Il n’est qu’un président délégué salarié et pas un président actionnaire. En plus, il est au conseil d’administration de la Ligue ! Il veut quitter la France ? Il n’y a pas de problème, mais il ne faut pas salir le pays de cette façon-là. Ce n’est pas normal. Et quelle sera la sanction ? Car c’est grave ! Il a créé un doute au niveau de l’arbitrage. Ce n’est pas rien. Maintenant, chaque fois que Marseille va être arbitré, il va y avoir une interrogation. Ça va être un drame. Il va falloir faire une réunion avec les arbitres cette semaine. Il est inadmissible de mettre ainsi de la pression sur les arbitres. Je suis très inquiet pour notre match au Vélodrome », a-t-il poursuivi, oubliant visiblement ses propres dérapages passés.
Comme avec la désignation de Jérémy Stinat, les instances feront-elles comme si rien n’était arrivé ? Cette crise, associée à celle des droits TV, traduit les gros problèmes de gouvernance du football français.