Éric Di Meco rappelle que le dirigeant espagnol vit avec une « pression énorme » au quotidien. Une situation pas simple à gérer qui peut expliquer son craquage en Bourgogne.
Ce mardi après-midi, dans le « Super Moscato Show » sur RMC, Éric Di Meco (61 ans) a tenté de trouver des circonstances atténuantes à Pablo Longoria, à la suite de son pétage de plomb à Auxerre ce week-end.
« J’aimerais qu’on élargisse le débat. Oui, on parle de Pablo Longoria qui a pété carrément un câble et il l’a reconnu. Mais moi je pense qu’en ce moment, la pression est trop forte pour les présidents de Ligue 1. Tous les matins, ils se lèvent presque tous en se demandant s’ils ne vont pas mettre la clef sous la porte. Sans compter la pression sportive. Quand tu as mis tes sous ou quand tu gères les sous d’un actionnaire et que tu es proche de la relégation, tu ne dors pas. Nous, on peut faire des raisonnements, on dort bien la nuit. Mais je n’aimerais pas avoir la vie qu’a la président Longoria. Il est jeune, ne l’oublions pas. Il n’était pas programmé pour ça. Il a une pression énorme. Ça, ça fait partie du paquetage. C’est plus une explication qu’une excuse. »
La commission de discipline de la LFP, qui jugera le président de l’OM demain à 18h00, prendra t-elle en considération les arguments avancés par le consultant sportif à l’antenne d’RMC ? Réponse dans 24 heures.
