Papin : « J’ai des frissons partout quand j’entre au Vélodrome »

Jean-Pierre Papin retrouvera le stade Orange Vélodrome, ce soir. Il donnera le coup d’envoi du match OM-Bordeaux, pour les trente ans de son Ballon d’Or.

Jean-Pierre Papin

« La dernière fois, c’était pour le concert de Soprano, fin 2019, sinon pour l’OM c’était contre le PSG en 2017. Quatre ans déjà… Je suis toujours ému au Vélodrome. J’ai des frissons partout quand j’entre dans ce stade. (…) Mon plus beau trophée, dans ce stade Vélodrome, c’est juste magnifique, surtout entouré de quelques anciens partenaires de 1991. Parce que si je l’ai eu ce Ballon d’Or, c’est grâce à eux », a lâché l’ancien buteur de l’OM dans les colonnes de La Provence.

« Cela permet de mesurer ce qu’était l’OM »

Il ne mesure peut-être pas encore ce que c’est avoir gagné le Ballon d’Or : « C’est énorme. Je n’arrive pas à le quantifier. Je ne me rends pas compte. Je suis Ballon d’Or en 1991, je pense que c’est mérité. Mais c’est après que tu te rends compte que c’est d’une rareté sans nom. Je ne sais pas s’il y en aura un autre derrière en France. Cela permet de mesurer ce qu’était l’OM de ce moment-là. L’une des meilleures équipes d’Europe. Je dis l’une, parce que nous avons eu la chance de la disputer sans les Anglais, alors suspendus. Dans ce système de coupe d’Europe des clubs champions, quand on avait une grande équipe comme la nôtre, on avait une chance d’aller loin et c’est ce que nous avons accompli. Aujourd’hui, si tu n’as pas une très très grande équipe, tu n’y arrives pas, parce qu’il y a quatre clubs anglais, quatre clubs espagnols, italiens, allemands et c’est n’importe quoi. Une équipe qui a fini quatrième de son championnat peut gagner la Ligue des champions. Ça ne rime plus à rien. »

JPP a porté les couleurs de l’OM entre 1986 et 1992 (182 buts en 274 matchs).

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