« Il y a un déséquilibre de l’équipe qui fait que c’est une équipe réjouissante à voir jouer. Maintenant, il va falloir les voir jouer contre d’autres joueurs. Montpellier a montré d’énormes faiblesses. Séduit par la patte Jorge Sampaoli ? Mais je n’ai vu aucune patte Sampaoli, j’ai vu une animation complètement loufoque qui face à une équipe organisée ne peut pas gagner. Je sais que l’on va me taper dessus, mais l’équipe de Montpellier n’était pas organisée » a conclu Gilles Favard.
Le journaliste se contredit donc, puisque c’est bien « dans l’organisation complètement loufoque » que se manifeste la patte du coach argentin. Disposée en 3-2-4-1 en phase offensive, les Olympiens acceptent le déséquilibre vers l’avant pour mener leurs attaques, avec notamment deux pistons sur les ailes qui sont très hauts quand l’équipe a le ballon. La faiblesse potentielle de l’OM se situe donc sur les ailes, en phase de transition défensive, soit lors de la perte de la balle.
A noter que les buts montpelliérains viennent de tirs effectués depuis les deux cotés du terrain.