Roberto De Zerbi a commenté le match perdu par l’OM contre le PSG. L’entraîneur marseillais a souligné la bonne première période de ses troupes et rappelé l’importance de donner du temps à son équipe.
Dimanche soir, l’OM n’a pas pesé lourd face au PSG. L’équipe de Roberto De Zerbi a trop vite cédé en première période. Mais l’Italien y a vu de bonnes choses : « Des regrets sur la deuxième mi-temps ? La première mi-temps aussi me laisse des regrets. On encaisse deux buts sur des situations simples à lire, c’est dommage. On a aussi eu des occasions de but… C’est vrai que je suis loin de la surface de Donnarumma dans ma zone technique, mais quand même. J’ai l’impression qu’on les a mis en danger, notamment sur la situation de Dedić. Après la pause, ce but de Gouiri nous récompense. C’est dommage car ça tombe contre l’une des meilleures équipes d’Europe. C’est difficile de jouer contre eux. Je rentre chez moi triste car on encaisse trois buts bêtes, qu’on aurait pu éviter. Le premier, je vais en faire des cauchemars jusqu’à Reims. »
« Le niveau du PSG fait penser qu’on a fait un très gros match. Mais ce n’est pas vrai »
RDZ a préféré l’état d’esprit par rapport au match aller : « En octobre, on commençait à peine notre parcours et on n’avait pas eu la personnalité que j’attendais dès le coup d’envoi. Pour devenir cette grande équipe, le PSG a eu besoin de temps sous Luis Enrique, et avec des joueurs très forts. Donc pour arriver à faire encore mieux, de notre côté, il faudra du temps. C’est ça notre objectif. » Il admet cependant que ce n’était pas le meilleur match de l’OM : « Non, ce n’est pas le meilleur, clairement. Aujourd’hui, on avait trois joueurs importants qui n’étaient pas là (Murillo, Højbjerg, Bennacer)… Luiz Felipe n’est pas encore à son meilleur niveau physiquement, Dedić a encore besoin de jouer pour s’adapter à une nouvelle équipe, un football différent. Je pense qu’on a fait d’autres matchs meilleurs que celui-ci. Après, le niveau du PSG fait penser qu’on a fait un très gros match. Mais ce n’est pas vrai. »
« Ce n’est plus un Classique »
Roberto De Zerbi a rappelé les écarts de moyens entre les deux équipes. Ce n’est selon lui plus un Classique : « C’est vous qui appelez ce match le Clasico, pour moi ce n’est pas un Clasico. Selon moi, on ne peut pas faire de comparaisons entre la force économique, l’effectif du PSG et nos moyens. Moi, je fonce tête baissée, je fonce partout, j’aime quand les matchs avec de la rivalité sont disputés. Un Clasico doit être une lutte, une bagarre, des coups d’épaule. Je suis un peu fou, oui, mais j’aime ressentir cette pression. Le problème, c’est que ce n’est plus la réalité de cette rencontre entre l’OM et le PSG. Est-ce que quelqu’un pense que j’ai tort ? J’entends le côté historique derrière cette rencontre, mais la compétition se passe sur le terrain… J’ai toujours dit que l’OM était le club le plus important de France et je vais continuer de le dire. Quand j’étais petit, c’était l’OM au sommet de la France, pas Paris. »
Le technicien marseillais a enfin regretté les blessures dans son effectif : « La trêve arrive au bon moment pour les blessés, pour les performances pas trop. Pour moi, contre Lens, on fait un très gros match. Si Luis Henrique ou Maupay marquent, on gagne 1 ou 2 à 0 et on dit qu’on a fait un de nos meilleurs matchs cette saison. C’est toujours ça les phases retour d’un championnat, les équipes du bas font plus de points que celles du haut de classement. En ce moment, les points ont un poids plus important, mais il faut qu’on retrouve nos joueurs importants, comme Højbjerg, Bennacer, Murillo. Ces blessures sont arrivées au pire moment pour le style de jeu que l’on prône. »
La marche était clairement trop haute, dimanche soir. Les Phocéens devront profiter des semaines qui arrivent pour trouver des solutions afin d’endiguer la dynamique négative. Il reste huit matchs pour accrocher une place pour la prochaine édition de la Ligue des Champions. Et cet objectif est bien plus important qu’un Classique.