Véronique Rabiot a réagi aux insultes qui ont ciblé sa famille, dimanche soir, au Parc des Princes. La mère d’Adrien Rabiot se prépare à déposer plainte.
Dimanche soir, quasiment personne ne s’est insurgé, en direct, contre les banderoles des Parisiens ciblant la famille Rabiot. L’arbitre n’a en tout cas pas considéré que cela justifiait un arrêt de la rencontre. Véronique Rabiot a réagi en chargeant le PSG, qui ne semble pas avoir fait grand-chose pour empêcher le déploiement des banderoles : « Je n’irai pas jusque-là (dire que c’était orchestré par Nasser al-Khelaïfi), je ne pense pas que ce soit orchestré, mais je pense qu’il y a une part de responsabilité évidemment. On ne peut pas rentrer des banderoles de cette taille sans que ça se sache. Ou alors, c’est que le club est mal géré… » a-t-elle lancé sur la chaîne L’Équipe.
« Pourquoi ces gens-là ne se lèvent pas, ne parlent pas ? »
Véronique Rabiot ne demande pas aux joueurs du PSG de réagir : « Non, je ne pense pas qu’il faille forcer les choses. Les gens qui veulent réagir, réagissent. Mais ceux qui doivent vraiment réagir, c’est ceux qui ont le pouvoir. (…) Je veux juste que des gens bougent, s’opposent, se révoltent. Ceux qui ont le pouvoir de le faire. Moi, je n’ai pas le pouvoir de le faire. Comment éradiquer ça, je n’en sais rien, ce n’est pas à moi de le faire », a-t-elle poursuivi.
Elle a terminé en sous-entendant que le PSG n’était pas traité comme les autres clubs : « On est dans un monde de business, de fric, et plus personne ne veut prendre position parce que tout le monde a peur du PSG. C’est ça la vérité. Tout le monde a peur du PSG. Levez-vous, parlez. Même vous, les journalistes ! Il faut prendre position et appeler un chat, un chat. (…) Il y avait du monde dans la corbeille (au Parc des Princes), il y avait des ministres… Pourquoi ces gens-là ne se lèvent pas, ne parlent pas ? »
Les instances ont tardé à réagir, mais l’ampleur de la polémique devrait changer la donne. Espérons une réaction forte contre les supporters responsables.