« On a fait part au préfet de notre souhait d’avoir 50 000 personnes contre Bordeaux. Il a accepté. Alors, oui, c’est énorme dans le contexte actuel. Après, ce qu’il faut bien voir, c’est qu’on a eu une stratégie depuis plusieurs semaines déjà de montée en puissance. On n’a pas décidé de passer de zéro à 50 000 deux jours », a-t-il confié à France Bleu Provence.
Il s’appuie notamment sur l’expérience réussie que constitue le match OM-Villarreal (2-1), auquel ont assisté 30 000 spectateurs : « Cela s’est extrêmement bien passé, les gens sont arrivés en avance. Maintenant, on sait qu’on peut monter en puissance. » Et d’ajouter : « On a mis toutes les dispositions nécessaires en place. D’abord, il y a énormément de couloirs. Il y a énormément de personnel, donc les gens ne sont pas censés se croiser. Les gens doivent porter le masque à l’intérieur, consigne de la préfecture, mais chacun doit comprendre que c’est important. »
L’OM a maintenant besoin de faire entrer l’argent lié à la billetterie et au merchandising qu’elle engendre : « L’économie doit repartir, on a évidemment besoin de cette billetterie. Mais ce n’est pas qu’un enjeu financier, c’est aussi un enjeu psychologique. L’OM est un vecteur social important. On ne veut pas créer de frustration, on veut créer du bonheur. »
Pour rappel, le Vélodrome n’a plus accueilli de public en match officiel depuis la rencontre OM-Amiens, le 6 mars 2020.
