La mère d’Adrien Rabiot s’est indignée des faibles sanctions infligées au club parisien après les banderoles insultantes du Classique. Elle pointe « une justice à deux vitesses » et une amitié entre Nasser Al-Khelaïfi et Vincent Labrune.
Véronique Rabiot ne décolère pas. Invitée d’Apolline Matin sur RMC ce vendredi, la mère et agente d’Adrien Rabiot a vivement critiqué les sanctions prononcées par la commission de discipline contre le PSG suite aux banderoles et chants insultants lors du Classique du 16 mars.
« Ce n’est pas suffisant », a-t-elle déclaré à propos du huis clos partiel de la tribune Auteuil pour la réception du Havre. « Il y a une justice à deux vitesses, c’est toujours le deux poids, deux mesures. Il faudrait mettre des sanctions fortes et les respecter. »
« Nasser et Vincent Labrune sont de grands amis »
La mère du joueur marseillais s’étonne du silence des officiels présents ce soir-là : « Les VIP n’ont pas bougé, comme la ministre des Sports, Rachida Dati, Vincent Labrune. Tout le monde a entendu le stade chanter : ‘Véronique est une sal…’, ‘Rabiot on t’enc…’. Ça n’a choqué personne. »
Elle explique cette indulgence par les relations entre les instances : « Nasser et Vincent Labrune sont de grands amis. Adrien et moi ne représentons que nous-mêmes. » Avant d’ajouter : « Tout le monde rigole, les ultras se frottent les mains. L’incident s’est passé le 16 mars et la sanction est au 19 avril, plus d’un mois après… comme ça, on étouffe. Une actualité chasse à l’autre. »