De Zerbi : « J’adore les polémiques ! »

Roberto De Zerbi © Icon Sport

L’entraîneur marseillais s’est présenté face aux médias aujourd’hui. L’occasion de faire le point sur les derniers jours mouvementés.

Roberto De Zerbi était particulièrement attendu ce vendredi midi en conférence de presse, après les dernières révélations dans la presse d’une potentielle mutinerie organisée par ses propres joueurs, cette semaine à la Commanderie. Le coach italien est directement entré dans le vif du sujet en lançant à son auditoire en français dans le texte : « Aujourd’hui, je suis très heureux d’être l’entraîneur de l’Olympique de Marseille, parce que j’adore les polémiques ! » Une phrase accompagnée d’un clin d’œil malicieux.

« Mon travail m’a fait perdre beaucoup »

Il s’est ensuite exprimé en italien le reste de la conférence : « J’ai très mal vécu cette semaine, je vais parler très clairement : après Paris, j’ai dit que j’étais fier de mes joueurs. À Lens, j’ai dit qu’on avait fait un gros match. À Nice, j’ai embrassé et serré dans mes bras tous les joueurs. Après, quand on a perdu certains matchs sans donner le maximum, là, je m’énerve, mais toujours pour le bien du club et des joueurs, et dans le respect. Les choses qui se sont passées cette semaine, ce sont des choses normales, qui se passent dans toutes les équipes, mais à Marseille, ça sort (dans la presse). Mon devoir et mon travail sont de faire sortir le meilleur de mes joueurs. Je ne fais pas mon travail pour avoir un salaire à la fin du mois. C’est mon motif de vie. Mon travail m’a fait perdre beaucoup, presque tout. C’est pour cela que pendant l’entraînement, sur le terrain, et durant les matchs, je suis prêt à tout et j’aimerais que mes joueurs en fassent de même. »

« Je savais que ça sortirait dans les journaux »

Le technicien phocéen s’est désolé de l’image de tyran qu’il a pu renvoyer à travers l’article de L’Équipe publié hier soir. Un papier aux informations pas entièrement véridiques selon lui.

« Pablo (Longoria) m’a toujours soutenu, tout comme Medhi (Benatia). Les joueurs aussi : Rabiot, Greenwood, Hojbjerg, Bennacer. Et même les joueurs qui n’aiment pas beaucoup parler : Kondogbia, Harit… tous sont venus me parler et me dire qu’ils étaient avec moi. Qu’ils partageaient également mes idées. Lire que des joueurs sont contre moi… c’est faux ! Je savais que ça sortirait dans les journaux (le non-entraînement de ce lundi) et je sais même probablement quelles sont vos sources. Il y a des parties (dans l’article de L’Équipe) qui ne sont pas vraies. Si j’avais pensé à ne pas les faire sortir, j’aurais pu travailler de façon traditionnelle sans rien risquer, mais cela ne me ressemble pas. Je passe pour un criminel, mais ce n’est pas ce que je suis. »