Le président de la commission de discipline de la LFP répond à Véronique Rabiot

Véronique Rabiot © Icon Sport

Invité de L’Équipe du soir, Sébastien Deneux, président de la commission de discipline de la LFP, a répondu à Véronique Rabiot suite aux sanctions infligées au PSG.

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Alors que le Paris Saint-Germain s’est vu infliger une amende de 20 000 euros et une fermeture partielle de la tribune Auteuil suite aux chants et banderoles insultantes envers la famille Rabiot, Véronique, la mère d’Adrien, a forcément dénoncé des décisions minimes « scandaleuses et lamentables« . Cette dernière, en veut particulièrement à la commission de discipline.

Invité de L’Équipe du Soir sur la chaîne L’Équipe ce vendredi soir, Sébastien Deneux, le président de la commission de discipline de la LFP a tenu à répondre à la mère et conseillère du milieu de terrain marseillais : « Je ne rentre pas du tout dans les dialogues avec les personnes qui sont impactées par la commission et sa décision. La commission prend sa décision en son âme et conscience. Si on commence à rentrer dans des débats en fonction des réactions de chacun […] J’entends bien l’émotion de Madame Rabiot. C’est totalement normal, cette banderole était inadmissible , nauséabonde et absolument dégueulasse (sic). Mais notre sujet premier est d’évaluer la responsabilité du Paris Saint-Germain ».

Enfin, selon lui, le club parisien a pris ses responsabilités dans cette affaire, d’où la prise de sanction si dérisoire : « Avant le match, le PSG avait fait énormément d’efforts de communication et avait travaillé avec ses groupes de supporters pour qu’il y ait le moins d’incidents possible. Pendant le match, le PSG a tout fait pour enlever ces banderoles, elles ne sont restées qu’une ou deux minutes ».

Des propos qui n’ont pas fini de faire réagir. Car si Sébastien Deneux loue les efforts de la direction parisienne, les banderoles, d’une rare violence, ont bien été déployées dans les travées du Parc des Princes. Des arguments qui tiennent difficilement la route.

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