L’ancien sélectionneur n’a pas manqué une seule occasion de se payer Jorge Sampaoli, au printemps dernier. Sa méchanceté pouvait étonner, alors qu’il avait lui-même été sous le feu des critiques, lorsqu’il était sélectionneur. Son analyse de son passage au FC Nantes (0 victoire, 4 nuls et 4 défaites) permet de mieux comprendre son niveau de compétence, en termes d’analyse du coaching : « Je sais que les gens vont bondir, quelques-uns vont dire ‘il est fou’, mais je m’en fous. Moi, je pense que ce qu’on avait mis en place a aussi aidé à apaiser un petit peu ce climat d’incertitude, d’inquiétude, de remettre les joueurs en confiance. Je fais partie de ceux qui ont sauvé le FC Nantes aussi. » Il a d’ailleurs adressé un message au président du FC Nantes, lequel l’a licencié, après son parcours calamiteux : « Je comprends la position du président qui a cédé un peu à la panique. À ce moment-là, on se dit qu’est-ce qui va arriver ? On change, on en prend un autre. C’est dans l’air du temps. On est dans l’immédiat. C’est dommage que le président n’ait pas compris qu’avec un peu plus de temps, on aurait pu aussi arriver à faire quelque chose. »
Entre Noël Le Graët, qui juge les résultats de Sylvain Ripoll impressionnants, Hubert Fournier et Raymond Domenech, le football français respire décidément l’objectivité et la compétence…
