Le coach marseillais a pris la parole aujourd’hui à la Commanderie. Il s’attend à un match disputé face aux Monégasques.
Roberto De Zerbi était présent en conférence de presse ce vendredi, à la veille du choc au stade Louis-II contre l’AS Monaco. L’entraîneur olympien, à l’image d’Adi Hütter hier côté monégasque, a reconnu que son futur adversaire disposait de nombreux talents dans ses rangs.
« C’est un match plus qu’important. Ce n’est pas le dernier match, il y en aura d’autres, bien sûr, mais ce sera un match déterminant et difficile. Monaco est une superbe équipe, très forte, avec d’excellents joueurs… Ils ont Ben Seghir, Akliouche et plein d’autres. J’espère que nous serons prêts à mener cette bataille. »
Le technicien de 45 ans a ensuite justifié les difficultés défensives de son équipe, tout en rappelant, à juste titre, que son arrière garde était privée de certains éléments importants depuis plusieurs semaines.
« Je voudrais remporter tous les matchs 4-0, mais ça arrive à tout le monde de faire des erreurs. Contre Toulouse, le deuxième but arrive sur un coup de pied arrêté par exemple. C’est lié aux caractéristiques de notre équipe. Nous n’avons pas beaucoup de défenseurs de formation à disposition. Ce sont des spécialistes d’autres postes qui doivent dépanner à ce poste. Rongier et Kondogbia sont des joueurs formidables, mais ce ne sont pas des défenseurs. Dans ce cas, c’est l’attitude qui fait la différence. L’envie était là, mais peut-être avons-nous manqué d’agressivité. Tout le monde doit faire quelque chose en plus. »
Enfin, le coach italien a reconnu que pouvoir compter sur le soutien de très nombreux supporters marseillais lors des rencontres disputées à l’extérieur était évidemment un gros avantage pour lui et ses hommes. Demain, le stade Louis-II a de fortes chances de se transformer en mini Vélodrome.
« Il y a très peu de matchs où on s’est senti en déplacement, surtout quand les supporters peuvent venir. Même contre Paris, j’ai vu beaucoup d’écharpes de l’OM avant le match, à l’hôtel. C’est un plus d’avoir nos supporters, ça nous pousse. »