Opposé à Monaco, à l’extérieur, l’OM s’est incliné logiquement sur le score de 0-3.
Après sa difficile victoire contre Toulouse (3-2), les hommes de Roberto De Zerbi se sont présentés au stade Louis-II sans Leonardo Balerdi encore une fois. La compo marseillaise a été la suivante : Rulli – Garcia, Kondogbia, Murillo – Merlin, Hojbjerg, Rongier, Luis Henrique – Rabiot, Rowe, Greenwood.
Le premier quart d’heure a plutôt fait illusion du côté de l’OM, avec des intentions et de l’engagement, en plus d’une maîtrise des débats plutôt classiques pour l’équipe du coach italien. La possession de début de match a néanmoins été stérile, sans trop d’opportunités offensives. Ensuite, l’AS Monaco s’est rebellé, avant une longue séquence où l’OM n’a pas su ni pu quitter son camp devant la pression adverse. Cela s’est illustré dans les chiffres – 7 tirs contre 3 pour l’ASM -, et surtout par un but de Takumi Minamino (1-0, 34e), où la défense marseillaise a montré sa passivité, alors que Mika Biereth a pu tirer puis, au sol, passer le ballon à un coéquipier, qui l’a ensuite mise au Japonais.
Au retour des vestiaires, la domination monégasque s’est accentuée, avec toujours moins de danger de la part de l’OM – 0,21 xG en attaque dans la mi-temps. Le Suisse Breel Embolo a aggravé le score en étant bien lancé par Vanderson dans la surface phocéenne, avec Luis Henrique couvrant de justesse le buteur (2-0, 59e). De manière générale, la défense de l’OM a montré clairement ses limites, individuellement et collectivement, face à une équipe d’un niveau bien supérieur au TFC, mais qui a quand même raté des opportunités de marquer plus de buts – Breel Embolo a notamment manqué une passe qui aurait permis à deux Monégasques de se présenter seul face à Geronimo Rulli (73e).
L’OM hors du top 2… et bientôt du top 4 ?
Mais l’Argentin s’inclinera bien une troisième fois, sur penalty, devant Denis Zakaria (3-0, 82e), après une faute du portier sur Breel Embolo, décidemment partout. Avec cette défaite sans appel, logique selon l’impression générale comme dans les chiffres, la crainte de ne pas se qualifier pour la prochaine édition de la Ligue des Champions est de plus en plus pregnante.
En cas de victoire de Strasbourg contre Nice, ce week-end, les Alsaciens auront autant de points que l’OM, désormais 3e du classement. Il va falloir se réveiller contre Montpellier, samedi prochain (21h05), mais surtout ne pas s’incliner face à des équipes largement en capacité de battre une défense marseillaise aux abois semaine après semaine : Brest (27 avril), Lille (04 mai) et Rennes (18 avril).
A l’heure actuelle, on ne parie pas sur une fin de saison heureuse à l’OM…