Malgré la dégringolade au classement, la direction olympienne refuse d’incriminer les transferts de janvier.
L’OM traverse une période très compliquée en termes de résultats. Sur les 10 derniers matchs, depuis la fin du mercato, l’équipe de Roberto De Zerbi n’a pris que 15 points, soit 5 victoires et 5 défaites. Son parcours de début d’année n’est pas celui d’un prétendant à la Ligue des Champions. Et de nombreuses critiquent fusent, notamment sur le mercato hivernal lors duquel les dirigeants se sont préoccupés de postes pas vraiment prioritaires.
Dans son édition du jour, La Provence s’interroge sur ce recrutement et donc la responsabilité des dirigeants sur la crise sportive actuelle. Plutôt que de renforcer la défense, qui posait problème, ces derniers ont fait venir un attaquant et un milieu de terrain, et ont donc perturbé l’équilibre des autres lignes. Mais le quotidien précise que Pablo Longoria et Medhi Benatia ne sont pas de cet avis.
La direction marseillaise considèrerait que les difficultés actuelles n’ont aucun lien avec les mouvements hivernaux. Les dirigeants estimeraient que l’équipe n’est pas moins forte qu’il y a six mois. Pour justifier leur position, ils s’appuieraient sur l’exemple du Real Madrid qui, malgré plusieurs blessures en défense, a continué à engranger les victoires. Ce parallèle illustre leur conviction que les problèmes actuels relèvent davantage de circonstances que de choix stratégiques.
Avec une 11e place sur la période post-mercato, l’OM est plus proche de la relégation que du podium visé. Il reste cinq matchs aux Olympiens pour prouver que leurs dirigeants ont raison.