L’ancien défenseur olympien estime que le dirigeant espagnol serait plus à l’aise dans un poste pleinement dédié au recrutement.
Dans l’émission « Le Super Moscato Show » hier sur RMC, Éric Di Meco s’est demandé si Pablo Longoria était toujours heureux d’être le président du club phocéen. Très à l’aise pour le recrutement, le natif d’Oviedo semble moins friand des autres fonctions de son rôle, selon le champion d’Europe 1993.
« Le costume de président n’est-il pas trop grand pour Longoria ? Je m’explique. C’est un recruteur au départ qui est devenu directeur sportif, qui connaît très bien le football, qui connaît très bien les joueurs, qui aime ça en plus, même dans son rôle de président, on sent qu’il aime faire des coups. Il a plein d’idées, ça on peut pas lui enlever qu’il a attiré des joueurs comme Alexis Sánchez. C’était un pari risqué qui a été gagnant cette année-là. Longoria est un directeur sportif amélioré, en tout cas un super recruteur qui maîtrise le marché, qui a des contacts. Entre faire ce métier-là et devenir président : c’est une tout autre chose. Je suis en train de me demander si être président, ça lui plait vraiment. Pour ce qui est du recrutement, c’est bon. Il aide Medhi Benatia. Sans coupe d’Europe, ils ont réussi des coups presque miraculeux. Mais après, il y a un autre rôle dans la fonction de président. C’est la représentation du club. Après le match à Auxerre, il aurait dû dire : « Non les gars, là, on va dans le mauvais sens. » Plutôt que de péter un câble sur l’arbitrage. Je me demande si le costume n’est pas trop large pour lui. »
Dans une période délicate sportivement, Pablo Longoria s’est exprimé mardi sur son compte LinkedIn. Il a notamment demandé l’union sacrée à tous les niveaux du club marseillais, afin d’aborder plus sereinement les cinq prochains matchs en Ligue 1.
