L’entraîneur héraultais s’est exprimé aujourd’hui face aux médias. Ce week-end, ses joueurs et lui iront à Marseille pour tenter de sauver leur place dans l’élite.
Zoumana « Papus » Camara était en conférence de presse ce jeudi. Le coach montpelliérain a logiquement évoqué le périlleux déplacement qui attend son équipe dans deux jours au Vélodrome. Face à un OM mal-en-point, il espère que ses joueurs réussiront à jouer les coups à fond.
« Je pars du principe que, quand on a le ballon, on réduit peut-être le fait que l’adversaire soit dangereux, même s’il n’y a pas de réalité dans le football. Je pense au match de Lens contre Reims, mais aujourd’hui, pour une équipe comme nous, c’est une réalité. Si on arrive à conserver le ballon, ça peut à la fois redonner de la confiance et créer des circuits. Après, il faudra amener un peu plus de verticalité et de monde dans la surface pour être beaucoup plus dangereux. »
Conscient de la fragilité de son équipe (18e de Ligue 1), le natif de Colombes assure qu’elle ne cherchera pas seulement à préserver le 0-0. Un résultat qui ne ferait pas ses affaires de toute façon.
« Forcément, ce serait prétentieux de vous dire aujourd’hui qu’on ira au Vélodrome en essayant d’avoir le monopole du ballon et du jeu, il faut être réaliste. Mais il faut avoir cette philosophie et ces intentions dans les moments où, nous, on aura aussi le ballon. Il faudra avoir cette personnalité pour aussi créer le doute chez l’adversaire. On ne peut pas se contenter de défendre uniquement. »
Faire douter l’OM devant son public
« On affronte une équipe du haut du tableau qui sera dans l’obligation de gagner si elle veut essayer d’accrocher la Ligue des champions. Les Marseillais sont dans une période un peu plus compliquée. Nous, on est aussi dans une période délicate. On verra quelle équipe réussira à faire douter l’autre lors de ce match. »
Selon le quotidien régional Midi Libre, les Pailladins devraient se présenter au Vélodrome dans une défense à cinq. Pas forcément une bonne nouvelle quand on connaît les difficultés rencontrées par Roberto De Zerbi et ses joueurs contre les blocs bas.
