Benatia défend son mercato hivernal : « L’équipe n’a pas été déséquilibrée »

Mehdi Benatia © Icon Sport

Medhi Benatia a répondu aux critiques sur le mercato hivernal. Le directeur du football réfute les critiques concernant les recrutements hivernaux, notamment sur l’arrivée de Bennacer.

00:00/01:00
Truvid
auto skip

Interrogé par La Provence sur le mercato hivernal, Medhi Benatia a défendu ses choix. Le dirigeant marseillais affirme catégoriquement que les arrivées de janvier n’ont pas perturbé l’équilibre de l’équipe : « Non, pas pour moi. En début de saison, Kondogbia jouait au milieu avec Hojbjerg et quand on a signé (Adrien) Rabiot, déjà j’entendais parler d’équilibre aussi… »

Dans les colonnes du quotidien, Benatia explique les efforts déployés : « On a quand même cherché un central : Koulibaly, Kiwior, Badiashile… Ils ont tous été étudiés. C’était ouvert pour un prêt de Kiwior, par exemple, mais le jeune s’est finalement imposé avec Arsenal. » Il a justifié l’absence de recrutement à ce poste, hors Luiz Felipe qui était blessé, par une exigence de qualité : « On voulait un mec qui fasse la différence, pas juste une recrue pour faire le nombre. »

Le cas Bennacer, souvent cité comme responsable du déséquilibre au milieu, a fait l’objet d’une explication. « Quand on le signe, ce n’est pas pour être titulaire indiscutable, on le fait pour rajouter un milieu », a-t-il précisé, avant de souligner les circonstances qui ont rendu ce renfort nécessaire. Il a notamment rappelé les absences de Rongier (maladie) et Hojbjerg (blessure de trois semaines).

« Sur le papier, l’équipe est au moins aussi bonne que celle de la phase aller »

Benatia s’est montré satisfait de l’adaptation rapide de l’international algérien : « Bennacer joue, il fait 60 minutes à un niveau international sans perdre un ballon. On est content, on dit qu’on a fait un super coup. »

Le dirigeant marseillais pointe plutôt vers un problème mental qu’un déséquilibré lié aux transferts, notamment chez les jeunes joueurs : « Peut-être qu’inconsciemment, les plus jeunes, pas les plus anciens, ont eu un relâchement en pensant que c’était plié. Et si c’est ça, c’est grave et c’est ce qu’il faut combattre. » Sa conclusion est sans appel : « Pour moi, sur le papier, l’équipe est au moins aussi bonne que celle de la phase aller. C’est pour cela que je dis que c’est un problème mental. Rien n’a changé dans notre travail, le coach est toujours investi du matin au soir. »

L’histoire a montré a de multiples reprises que le papier ne faisait pas tout. Chaque ligne a subi des changements cet hiver, et c’est bien le terrain qui validera ou non ces choix.